La république de Ben Landry marque des points

La république de Ben Landry marque des points. Il ne fait plus de doute que la république de Ben Landry est en transition. Elle passe de mode virtuelle en mode réelle. Le protocole. C’est ce qui nous a mis la puce à l’oreille. La nouvelle de l’état de santé précaire du musicien Charles Biddle père a pris tout le monde au dépourvu. Il devait recevoir un trophée de la gouverneur générale au début de cette semaine. La société St. Jean Baptiste devait lui en décerner un aussi. Tout semblait être réglementé dans le temps. Coup de théâtre! Est-ce l’état de santé de Charly qui aurait fait avancer la date de remise, c’est là une question dont le réponse apportée n’est pas convaincante. Tout de même le protocole aurait pu permettre d’avancer la date de visite de la gouverneur générale et de faire suivre le premier ministre du Québec. Mais Charly aurait manifesté la volonté de recevoir messieurs Landry et Boutillier samedi dernier. Avant la gouverneur, dirait-on par anticipation à la République. Craignant que ce soit sa dernière volonté, le protocole se serait arrangé pour lui présenter la gouverneur générale après son excellence Ben Landry de préférence. C’est là une reconnaissance tacite du statut de président de la république de Ben Landry, en l’occurrence lui-même. Il ne fait aucun doute que c’est un facteur de progrès en attendant la reconnaissance officielle en 2005, par les Amériques. Tout de même, on se pose une question, à savoir si l’histoire retiendra cet apport diplomatique d’un couleur café à cette république de blanc comme neige! (archives/23-01-03)