DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). La nouvelle manie d’Emmanuel Macron à tenir, à toucher la main de Donald Trump révèle-t-elle une peur non avouée, si oui de quoi ? Gigantisme du nucléaire de tonton après briefing, du sauveteur de Paris contre le puissant nazi ou, toxicité de labo ? Fermons les ().
Québec. Le rêve d’indépendance caché dans un mot. « Résilience ». QUÉBÉCOIS « notre façon d’être canadien », le premier ministre Philippe Couillard dans sa note de présentation (ouvrage P.1, para-2), nous dit ceci : « Nous avons façonné ce pays [Canada] par nos valeurs, notre résilience, nos accents et notre vision du monde ». Même valeur énoncée par un bypass révélateur, même erreur de Landry-95, mais avec Fournier. Sémantique : « le Québec est libre de ses choix et capable de s’assumer ». De ce qui nous concerne en fait, tout sauf citer la valeur nominale d’implémentation quand on prend le soin de créditer distinctement la notion « fondatrice ». Ce qui révèle, valorise, mais un statut quo du grand tronc culturel prédéfini, Comprenons pourquoi Lisée se tait sous le couvert de l’été. Dit-il : victoire, nous savons être un meilleur gouvernement, telle une Pologne indépendante ? Nous lui disons : je me souviens.
Nouvel État. Imaginons ici un Québec indépendant. Loto-Québec dans sa mise-O-jeu, pacte vicié malhabile à l’origine, ouvre les paris. Oui, on l’a démonté aux dépens de Trump. Là par contre c’est la chasse à l’Islamiste au comptoir. Retenons-en malhabile dans cette nouvelle naissance diplomatique. Qui dit, non-de-souche, vendrait l’autre et son âme pour se protéger. Poursuivons-là, république recopiée à la française pour répondre à la folie furieuse et lâche du président De Gaulle, en 1967 sur le balcon de l’Hôtel de ville de Montréal. « Vive le Québec libre ». Le dactionnaire de nos sciences-po propose un second thème : lâche. Notons que De Gaule n’osa jamais sur le parcours, ni aujourd’hui, un ‘que viva Louisiana’ on balcony. Lâche oui, aujourd’hui encore Paris de son ancien maire bigarré, Delanoe n’y pense même plaidoyer en terrasse louisianaise chez tonton. Lâche est donc en pathologie héréditaire de « collabo » de cette résilience soutenue dès l’incipit de cet ouvrage. En remontant vers 1995 et passant par le Plan Macerola, traître est aussi de cette mise-O-jeu. Souvenons-nous de Paris libérée, cela ne remonte qu’à (22) ans de sacrifices humains canadiens consentis sous les feux nourris de la Luftwaffe, les pièges de la Wehrmacht en furie. Juno Beach par exemple. Luftwaffe parce que cela prendrait une aviation québécoise, Wehrmacht, une armée puis des fantassins aussi. Le guerrier serait-il alors Mohawk ou le mercenaire, français-de-France ?
De Gaulle-67 donc, ou Delanoe touriste…, si l’on fête le Canada minimaliste en ces temps de relations internationales tendues, peut-on dire en retour à la France : vivent la Guyane libre, vive la Guadeloupe libre, vive la Martinique libre ! Mieux, vive Abidjan libre du Français ? Et, vigoureusement : vivent les réparations aux peuples noirs victimes ! Silence, diplomatie ?
Simulons ainsi ce Québec ambivalent qui vit l’entre-deux haines. Celle de musulmans nés ici manifestée au point de sembler vouloir rééditer janvier 2017, celle du Noirs enfant légitime de la loi 1432003. Je n’écarte celle instrumentée contre les Autochtones dont on connaît la neutralité zéro de commissaires démissionnaires mandatés par Trudeau sur une conspiration, une commission mort-née. Combien sont ceux qui chez les Oblats à Ottawa-Rigaud, sont des Afro-Indigènes exilés tandis que Couillard-Fournier prétendent : passivité, diversification. Montréal-Nord éloquent en dirait si long sur le comportement d’une police à la Milosevic.
Je ne suis ici à branler l’observatoire par une sensitive instabilité culturelle ni migratoire, contre tout projet de société, par peur de, absolument pas. Nous connaissons le couvent tel un coin de pochette et le tour de la boucle ne nous effraye. Nous devons en outre spécifier que mercenaires nous serions dus pour réclamer, héritiers pour l’actuariat, activistes, pour abréger. Un document a par contre été soumis au public, il faut donc l’apprécier à sa juste mesure.
Couillard médecin sait pertinemment que d’une pathologie on se fait soigner afin de ne reproduire ni de conserver le ver nocif, de le propager. Je ne traite ici en hurluberlué ni en écartelé, de pratique médico-légale mais dès qu’on parle de santé, de santé mentale incluant, nous sommes à l’OMS bastion diplomatique par excellence en la matière, dans les relations internationales des UN. Si l’on était conséquent de l’aspect santé mentale, Milosevic-Karadzic n’auraient pas eu le temps de criminaliser pays et cultures ni de victimiser des Musulmans aussi. Ce n’est en accusation contre le Québec mais de dangereux précédant sont encore des plaies ouvertes. Enfants de Duplessis : discrimination sociale abusive ; comportement raciste du médecin psychiatre en 2005, déclaration culturelle abusive d’avocat en Cour, en 2003. La communauté salafiste pacifiste a peut-être la peur dans l’âme mais la déclaration globale n’aurait tardé si c’était un acte antisémite, l’argumentaire serait plus soutenu. SPVQ, GRC, SQ, malgré avisées n’auraient encore perçu ni rien vu, des enquêtes latentes qui tomberont l’une après l’autre dans le néant. De ce fait, le ver sociétal qui se partage en conformité n’est mentionné dans les appréhensions de l’ouvrage. C’est de confiture de fraises à sirop d’érables pour plaire à l’observateur passif du Oui. Couillard sait qu’il lira mais stagnera : Lac Meech !
L’opposition politique critique en effet le gouvernement, une optique partisane, disant que ce sont des actions qui font de la vie citoyenne un menu digérable et non les énoncés d’études politiques. Opportuniste certes mais non moins instruite dans la même pathologie du racisme systémique dénoncé par les observateurs de l’ONU qui ont fait un tour exploratoire .qc.ca. Couillard veut-il tout simplement jouer à m’as-t-u vu en train de, donc brave général qui nettoie ses troupes, pour faire avaler un rapport potable, par les prochains observateurs des UN, désamorcer ainsi toute critique internationale basée sur des faits vécus de l’intérieur. Donc, amorcer une purge comme pour le cas de l’Islamiste harcelé au quotidien, prétendant les défendre par ce mot chéri mais ponctué de temps à autre d’insertions lugubres, d’assertions ténébreuses. Nous connaissons tous ce « je vous salue Marie pleine de grâce » quand on doit braire « le Seigneur est avec vous et le fruit de vos entrailles » en bon catho déguisé pour ne pas montrer le spectre du diable qui se nourrit de ce je te salue Marie pour abattre Allah. Si Allah, Yawé, Dieu est le même personnage en langue différente, qui c’est si ce n’est le diable bleu qui accuse ; religion ah oui, alors la couillardise catholique politique qui se fait en grande cathédrale, non en chapelle afin de s’éviter le lien de messe basse, si ce n’est pas le « ave verum corpus » du feu cardinal Turcotte en cette Marie-Reine-du-monde, ce serait quoi alors ? Nous en buvons du ciboire assez longtemps pour en connaître le goût âcre, reconnaître la saveur bleue. L’ouvrage aurait-il en équivalence de l’autre bord, peu importe.
Québec république, qui serait alors ce titulaire aux Affaires Étrangères dans ce pays qui ne respecterait l’immigrant, le citant comme tel après des générations mais qui se veut de souche, après immigration aussi. Heureux constat d’échec, une fois de plus, le Parti Québécois reconnait la nécessité de faire appel à cet immigrant, dans la nouvelle formule Lisée ébranlé.
Comment conclure sans avoir l’air de pleurnicher. Je ne suis ici en rédaction préliminaire de critique politique mais en dissertation historique. Le sujet évoque en observation QUÉBEC.qc sans ca, voilà. Il y a un ouvrage qui porte la signature de l’État. Il n’est d’ailleurs dit : essai politique in UN. La mesurette reste et demeure la Commission Charbonneau, relaxation de. Forme de catalepsie politique comme spectre de diplomatie en relations internationales.
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