CELSO AMORIM HAÏTI EST UNE PRESENCE MILITAIRE TECHNIQUE DE LA DIPLOMATIE BRÉSILIENNE À LONG TERME par Dan Albertini
Si les Nations Unies ont demandé d’abord, les Brésiliens ont tout de suite répondu par l’affirmative. C’est le fruit d’une stratégie mise en place par le Génie brésilien qui veut sa diplomatie internationale. Il lui fallait un terrain fertile, il a trouvé Haïti.
Haïti est trop souvent absente des haut lieux décisionnels où se discutent des grands dossiers alors que le monde international est présent en République. Parlons-nous d’une république dessalinienne avec une armée guerrière qui détruit son propre terroir, d’une armée louverturienne avec une vision globale de développement par la coopération, ou encore, une armée duvaliérienne asservie et criminalisée ? Que ce soit une version fondue ou une version renouvelée d’un de ces modules, le génie haïtien de la République est absent quand on parle du pays.
Le nom d’Haïti a été cité plus de 3 fois ici à la revue annuelle de l’IISS. En 2008, il était déjà évoqué dans le Mahanama Dialogue. Nous ne parlons pas de quête de la mendicité mais d’études stratégiques pour la sécurité qui concerne jusqu’à la sécurité cybernétique sur le Web. Haïti ne s’est pas sentie pour le moins du monde, intriguée ou interpellée au point de mandater un auditeur quand tous les pays importants du G7, du G8 au G20 sont régulièrement impliqués. Haïti n’a non plus manifesté son intérêt à déléguer un journaliste d’un média d’Etat pour couvrir et rapporter les faits. Notons à ce sujet que la République Dominicaine, n’est particulièrement citée. La question se pose dès lors : qui représente ou, s’occupe de la diplomatie haïtienne dans ce genre de rencontre stratégique où l’on pourrait pour le moins, introduire des notions nationales.
Si la question a été posée en ce sens, il est important de retenir le fait que le pays traverse une période électorale conflictuelle et hasardeuse. Quel candidat, prétendument intéressé à représenter le pays à travers une diplomatie internationale, a manifesté un intérêt pour établir ou jeter des ponts. Curieux, le Brésil intervient sur les aspects de sa présence en Haïti et dans le Moyen Orient, en termes de présence militaire pour une diplomatie efficace dans un monde qui se fait la guerre tout en prétendant travailler pour la paix.
Nous intervenons avec la candidate Mirlande Manigat qui a déjà été première dame et, se présente comme héritière d’un parti qui avait, dans une période de trouble institutionnel grave, occupé le haut du pavé avec son mari Lesly François Manigat, anciennement président de la République. Est-ce normal ? Comment comprendre aussi qu’un ancien colonel de l’armée d’Haïti qui fait dans la politique et, était dans une coalition de la plateforme de Mirlande H. Manigat ne soit concerné par cette revue annuelle quand il intervient sur la sécurité du pays. Nous parlons de Himler Rebu. Encore plus loin avec le sénateur Youri Latortue, ancien militaire et ancien conseiller du PM Gérard Latortue à l’époque de troubles politiques internes.
La question est donc de savoir si le Brésil s’occupera du militarisme haïtien dans les années à venir, le Canada, de sa diplomatie et, les Etats Unis de son économie. Ah! Noublions : l’Union Européenne de sa conscience et la République Dominicaine .de son commerce. Où sont donc les éclaireurs de la République en élection car, nous le savons, ce gouvernement démissionnaire a déjà échoué. Int/11-09-10
http://reseauhem-archives.xyz/int_celso_amorim_haiti_est_une_presence_militaire_technique.htm
Celso Amorim Ministre affaires étrangères Brésil – diplomatie : entre le Canada et les Nations Unies il y a Michaëlle Jean – les Nations Unies qui ont invité le Brésil en Haïti – Mirlande Manigat candidate quelle position