Misseli Bationo Ou la série 24H Chrono qui Condamne le Président T

SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini

  • Misseli Bationo
  • ou la série 24H chrono qui condamne le président T à trahir l’Amérique, avec la Russie

Misseli est journaliste correspondant accrédité aux Nations Unies, sa femme est fonctionnaire pour une branche qui s’occupe de déplacement de réfugiés au Darfour. Le 5 ½  à Genève est souvent vide, les nuages de fumée de Misseli le remplissent, il noie ainsi son chagrin quand sa femme part en mission de longue durée. Misseli est burkinabè, mais il a vécu la Côte d’Ivoire comme pays d’appartenance aussi. Son nom complet connu est Misseli Michel Bationo, il est affecté à Genève par Africalink Magazine dirigé par le Nigérien Johnson Oduwaiye. Issu d’un divorce par séparation légale, je me rapproche du Palais afin d’éviter le trajet de deux cantons et les mauvais souvenirs. Je loue ainsi une chambre chez Misseli, et 2018 est arrivé en 2010.

Genève, je regarde la série hebdomadaire avec une séquence avancée, Misseli s’étonne de la précision. On discute souvent le soir devant le gros bol de bouillon avec hot sauce et viande.

La présidente Allison Taylor est une femme. Elle réalise que résoudre l’équation de l’attaque avec infiltration russe, est d’accepter la proposition du président Charles Logan, traître qui a sévi contre les US après le président Palmer. Celui-ci est assassiné en complicité avec Logan. Jack Bauer doit intervenir, mais, autre problématique, il est en relation intime avec une agente  qui doit mourir. Logan tel un scorpion, ne saisit pas la chance qui frappe à sa porte, pour se rétablir, il mord encore en commanditant l’assassinat de Jack Bauer et tente le suicide comme solution ultime. Chaque pas est suivi dans une analyse comparative, car le président des US est un Noir, depuis 2008. Misseli remarqua le fait en prédisant une Palmer femme. J’insiste, je rejette la formule africaine, elle consiste à mimer. C’est dans ce contexte que je pars vers les US pour vivre l’affaire Azuda, de là va naître le code 12H71. La défaite programmée d’Illary, en 2016. Le Russe est aussi sur le terrain pour autre chose, la photo qui allait devait faire valser le président des tours, dit-on. Misseli manque la suite mais reste aux bouillons épicés. 

Logan dans la fiction et une suggestion d’Hollywood qui crée l’événement. Logan dans le réel est un président américain pervers jeté tête baissée dans l’affaire russe. On la croyait du passé, mais elle finira par un drame insoupçonné, car nous sommes en dramaturgie. Sa femme l’a déjà compris, elle se prépare pour les suites nécessaires, car elle a un fils à défendre dans une jungle. D’après scénaristes et auteur, le départ du président Logan (fiction) préférant cette voie lâche que de faire face à ses responsabilités, est une alternative viable quand Hollywood perd du lustre, quand les Oscars en perdent autant, quand l’Amérique est ébranlée par les Nollywood et Bollywood. Sous la coupole du label Haollywood je vois autrement le portrait. Une foto direz-vous, je ne sais pas. Mais la présidente Allison Taylor peut bien arriver pour faire l’histoire certes. En outre, quand le président en fonction prépare déjà sa recette à venir, cumulant fonds récoltés associés aux insultes répétées à l’esprit de liberté américaine, il a lieu de croire que Hollywood aurait visé juste une séquence, pas nécessaire toutes les séquences. Le mot chute serait subordonné relatif de préférence au féminin par l’institution. Misseli ne tiendrait plus face à de telles avancées osées. La trahison du président dans sa déclaration qui désavoue l’institution américaine pour une autre affaire russe n’a de sens que dans le rejet. La déchéance avancée n’est pas le cinéma américain, C Powell n’aurait de fierté à citer ce film.

Revenons à l’essence de 24H00 chrono quand la présidente Allison Taylor coincée, accepte le bras de Charles Logan quand celui-ci va tenter de faire éliminer Jack Bauer qui l’a découvert. La fiction va très loin il est vrai, l’Amérique néanmoins est outillée pour faire tomber le traître qui complote comme le ver qui ronge. La question se pose ainsi au label Haollywood, quand ?

Merci d’y croire !


cet article est publié exclusivement par l’édition numérique de Réseau HEM Canada en collaboration avec l’édition numérique de Haïti-Observateur