NGAP GLOBAL SUMMIT 2017

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

Entre (). Montréal a sa nouvelle mairesse, elle semble pouvoir faire bouger, exemple en transport. Montréal n’a plus peur d’être grand disais-je depuis son élection au début du mois de novembre. Veut-t-elle remettre les pendules à l’heure dans une affaire mal jugée sur le meurtre de Fredy Villanueva à Montréal-Nord, en proposant un Mur du sou… Fermons les ().

NGAP Global Summit a pris fin à Montréal tandis que la génération d’étudiants du secondaire participait à ce sommet d’avenir pour l’aviation civile globale internationale. Un précédant article où je soulevais l’interrogation suivante : Haïti en profite-t-elle (matière) de coopération technique, de transfert de technologies, de gestion régionale. Telle question reste sans réponse puisque les responsables locaux ne tiennent aucune communication de crainte d’être limogés pour cause d’erreur politique inopportune. Ce n’est donc sans détour que j’ai tenté une fois de plus, de mettre le cap vers un représentant haïtien car je réitère, c’est un pays où l’on construit des aéroports-dits de standard international. L’ASCA (RD) nous a servi de bouclier pour l’île, avec l’Ing. Juan César Thomas Burgos, Msc. présent au NGAP, confirmant une activité bilatérale frontalière. Étonnement, une fois de plus il existe une impressionnante communauté migratoire Haïti-RD, au point d’assurer des vols quotidiens d’aéronefs de tout calibre.

Si Montréal-ICAO jouit en effet de modules de formation (technique-scientifique) d’école aéronautique, l’industrie canadienne gère par exemple à ville Saint-Laurent, d’un fabricant de simulateur. Trouverait-il évident l’intérêt à se faire représenter dans la région caribéenne moyennant de nouveaux débouchés…, si le pays se trouve à proximité du centre décisionnel de l’OACI/ICAO, des secteurs de pointes de renommée mondiale, avec cette vague migratoire croissante d’étudiants/haïtiens à travers le monde, ce qui en économie réclamerait un circuit de transport national éprouvé aussi, donc un simulateur-747 au Cap-Haïtien, la question se conclurait ainsi à savoir si la maxime « no country will left behind » concerne Haïti incluse.

Interprétons Jean-Lemerque Pierre, DG, en 2016. Des difficultés financières pour réaliser un audit car le coût doit être assumé par le pays demandeur. Donc, crise budgétaire locale contre siphon organisé de l’ICAO où le fonctionnalisme international se finance aux dépens du pays membre. Le 6 nov en cours, le communiqué de l’OACI/ICAO faisant état de la signature du MoU, Dr. Fang Liu et le Président de l’Université Waterloo, Dr. F Hamdullahpur lançant un cours à distance au prochain sommet, pour les prochaines générations de professionnels de l’aviation, s’est-il soumis en réalité relative non à la capacité de chaque membre en croissance afin de mieux sensibiliser le jeune/global au secondaire, en investissant soit en adéquation de ce « no country will left behind » de l’an dernier, soit en asymétrie implémenta-tive, dans la formule de « discrimination positive » ? Le nouveau joint du programme d’éducation de l’Université de Waterloo cité dans le communiqué évoqué, ainsi soutenu, ne porte à le croire, ni à l’espérer au Boulevard Toussaint Louverture, à Port-au-Prince. Haïti, dans l’inclusion du e-learning qui, n’étant acquis à domicile continuera-t-elle à présenter par l’indolence politique nationale et par la discrimination systémique de l’OACI favorisant le Rich-country, verra-t-il un jour, un AI en matière d’infrastructure durable et d’équipements de pointe, pour accueillir le professionnel au point d’assurer le navigateurs qui réclame d’autres garanties afin d’éviter le risque inutile, juste dans le voisinage immédiat de la RD,  le pays devrait répondre à plus d’un critère dont celui de la formation au préalable. Haïti sera sûrement invitée à applaudir si délégué il y a, aux conférences du Nigéria, de la Corée du Sud, à l’OACI/ICAO. Quelqu’un a-t-il compris ce spectre, là-bas, par voie de conséquence, agir ? Défi pour J. Moïse, Président !