Que nous reste- t-il comme repères ! par Y. Placide
Les paradigmes anciens ne font plus l’affaire des jeunes, de ce fait les patterns ne tiennent plus. La libération de la femme ! La libéralisation des homosexuels ! Est-ce une affaire de moralité ou de sexualité ? Une méta-analyse s’impose ici.
Depuis la fin de la deuxième grande Guerre que les femmes et les hommes ont sublimement signé un nouveau contrat social implicite garantissant aux femmes le droit d’avoir accès aux mêmes métiers, et mêmes statuts, les patterns et les paradigmes ont changé tant au niveau de leur fondation dans la perception de l’Establishment que dans la conscience collective de notre grande planète. Après la capitulation de l’Église ou son acceptation de ne plus jouer dans les affaires politiques, la force centrifuge de celle-ci comme catalyseur de la conscience morale a perdu de son efficacité. L’homosexualité n’est plus un péché, la pédophilie et le sexe extrême se trouvent très souvent associés avec certains prêtres d’Église.
La libération de la femme a pris un tournant dramatique pour les puristes contemporains, car tous leurs repères, leur fil conducteur, leur manière de concevoir le bien et le mal, tous les paradigmes et les méta-communications subliminales qui mènent vers une vie équilibrée et réussie ne semblent plus faire l’affaire. Le sexe a pris un essor vengeur sur les anciens paradigmes. Comment interpréter ce changement de valeur, de repères et de perception aussi radicale sur une période de 50 ans ou plus ?
Depuis quelques semaines la télévision nous envoie une série de publicités qu’on surnomme ‘la publicité qui dérange’ d’où l’on voit des personnes du même sexe qui s’embrassent. Quel est le but de ces publicités ? Amoindrir les homophobes, les rendre moins réticents quant à l’acceptation des homosexuels ou le banaliser, ou forcer les marginaux à rentrer dans la normalité de cette société ? Avait-on besoin d’être assailli de ces publicités qui invitent les jeunes à l’homosexualité d’une manière subliminale ?