LE 4 JUILLET DE L’AMÉRIQUE PROFONDE
L’Amérique profonde se dévoile d’heure par heure, depuis une quinzaine. Elle va célébrer son indépendance acquise. Tous les symboles s’alignent mais, non sans celui de la liberté, l’Amérique profonde, bien plus verte qu’on aurait tendance à le croire, elle reprend celui de l’audace. Son dernier ennemi déclaré n’est plus. C’est ce qui retiendra le citoyen en ce jour où tout le monde se salue et se souhaite »happy 4th ».
Les ponts sont jetés, les phares sont allumés, les étoiles sont étalés; l’architecture est ancestrale, le droit est établi, le drapeau est hissé; l’armée surveille, la jeunesse est impliquée, c’est l’Amérique qui existe malgré les efforts de l’ennemi abattu après dix années de guerre. Nous avons redécouvert une Amérique profonde résolument verte. Chaque ville prend son essor à sa façon, chaque citoyen exerce sa liberté, à sa façon aussi, ce pays présente une telle diversité qu’on arrive souvent à se confondre dans notre jugement. Remarquons en effet que toute étoile brille dans ce pays. On cherchera longtemps cet Américain profond durant ce jour du 4 juillet, qu’il sera partout à la fois, au point de ne plus le découvrir sous le vrai angle. Que fait-il ce jour-là ? Il s’en retourne désormais sans peur dans ses immenses espaces verts où l’eau coule encore sous les ponts.
Washington a son programme, des states aux county c’est la tradition aussi.
Cependant, en ce jour du »happy 4th », nous avons suivi certains courants qui accueillent même des récents arrivés, tout le monde en dépit des préférences. Les espaces verts sont bondés de mondes qui y viennent pour se recueillir en famille, le hamburger au rendez-vous. La fièvre est transmise, on ne parle plus de Cuba mais on se dit : « happy 4th » et ça marche. L’Amérique sait désormais que le successeur de BL est déjà mort puisqu’un contrat des Marines est suspendu sur sa tête. Gabr’s fait partie de cette Amérique profonde.
Gabr’s est de naissance étrangère même s’il a rempli son carquois sur cette terre d’accueil. Il est devenu citizen et parle aussi citizen. Cela lui a ouvert des portes et, évité des problèmes insignifiants. Il aimait déjà la nature mais il a redécouvert, chaque petit sentier vert de ce pays, chaque vallée, chaque courant d’eau de son pays de naissance, là sur cette terre d’Amérique.
Il avoue qu’il est de cette Amérique profonde. Une fois avoir passé le gap de l’ouverture, il s’est retrouvé plus serein. Il nous explique que sa démarche qui semble si différente mais si commune à celle de tout nouvel arrivant, mène irrémédiablement à cette notion du july 4.
Ce »happy 4th », Gabr’s va se recueillir dans le vert et dans l’eau, il nous fait observer que l’architecture d’époque c’est du vert, le lawyer c’est du vert, le phare c’est du vert, l’armée c’est du vert, même si certains aspects ne le reflètent pas nécessairement. L’Amérique redémarre et se conforte dans son ‘’vert’’. Bref, les immenses parcs verts accueillent : famille, solitaire, étranger, curieux et amateur. Elle a une seule exigence, il faut la connaître.
Si l’Amérique profonde offre effectivement tout ce qui existe, elle a son idéal, donc un message. No left turn, point final. Int/04-07-2011 http://reseauhem-archives.xyz/Docspeci_le_4_juillet_de_l_Amerique_profonde.htm