LE MUSÉE MONDIAL DU CARNAVAL POURQUOI par Dan Albertini
La question n’est pas curieuse puisqu’il y a carnaval chez nous. Où ? En Haïti avec le Comité International Carnaval, là on pourrait s’étonner. Cependant, après l’étonnement, il faudra agir, ouvrir les chantiers. Le contraire voudrait tout simplement dire que la coopération canadienne est légère. Que le Canada ne soutient pas la culture de l’humanité. Que le gouvernement du premier ministre Stephen Harper… .
Quand nous avions proposé la création du Comité International Carnaval pour l’héberger en Haïti, il ne nous venait pas à l’esprit que le choix de l’UNESCO allait s’arrêter sur la personne de Michaëlle Jean comme représentant spécial de l’institution pour Haïti. Cela redéfinissait le caractère incontournable de ce que nous écrivions dans Haïti la Nation a besoin de Stars et dans Haïti 2012 l’année carnaval pour changer. Mais pourquoi le Canada semble-t-on vouloir me demander ? La raison est fort simple, Le Canada a posé un geste que, aucun autre pays au monde n’oserait, pas même les Etats Unis d’Amérique. Nous avions traité du sujet à l’époque de la nomination de l’actuelle Gouverneure Générale, l’histoire du monde était reformatée par ce geste oh combien grand. Au nom de chaque Canadien. Le Canada renouvelé par la Commission Beaudoin-Dobbie, avait ainsi jeté un pavé dans la marre des descendants de marchands d’esclaves réfractaires aux droits de l’homme. Non pas un question technique pour répondre aux politiques de redressement, mais un mode de vie dans la vie de chaque citoyen canadien. Les chaînes rompues de l’esclavage en Haïti, rentraient profondément dans l’histoire pratique canadienne. L’UNESCO en choisissant Michaëlle Jean pour Haïti, a puisé en réalité dans l’exercice avant-gardiste du Canada. Confirmant ainsi le choix de cette société de la feuille d’érable.
Nous avions par le passé parlé aussi de la plage Junot Beach en France, où le Canada entretient un espace mémoire qui rappelle de tristes souvenirs d’un passé récent. L’exercice n’est donc pas si fragile que d’investir 23 M de dollars canadiens pour offrir au monde, un instrument de mémoire plutôt dynamique dans l’enseignement de la paix et de la culture. Le musée mondial carnaval, bien que nous soyons adeptes de la Samba, il ne peut être au Brésil, mais c’est une dette de l’UNESCO à Haïti. Un pays faiseur de liberté et contributeur de la dimension universelle des droits de l’homme. La reconstruction d’Haïti fait appel à des éléments durables et dynamiques.
Le Canada en finançant le musée international du carnaval, marquera une fois de plus de son empreinte, le pavé de la culture positive de l’humanité. Int/13-08-2010
Le point de départ d’une expérience fabuleuse
http://reseauhem-archives.xyz/int_le_musee_mondial_carnaval.htm