Haïti Appelé à Réexpliquer sa Formule Révolutionnaire [] Abolition de l’Esclavage

HAITI APPELÉ À RÉEXPLIQUER SA FORMULE RÉVOLUTIONNAIRE POUR L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE – Plus de 200 ans après qu’une révolte d’esclaves dans les Caraïbes eut déclenché un mouvement qui conduisit finalement à l’abolition de la traite négrière transatlantique 

Timidement mais sûrement, Haïti est ainsi reconnue comme faiseur de Liberté. Une publication BIT-Lynne Rienner sur l’esclavage contemporain, quoi d’autre de mieux pourrait suivre après ces propos : << …agir pour reconquérir le passé glorieux.>> dixit Bill Clinton aux Haïtiens en congrès. Si le Bureau International du Travail s’appuie sur plus de six années de recherches et présente des études de cas d’Amérique latine, d’Asie du Sud, d’Afrique et d’Europe dans ce livre intitulé Travail forcé : coercition et exploitation dans le secteur privé de l’économie pour dénoncer les cas de quelque 12 millions de personnes dans le monde travaillant encore sous la contrainte, dans le cadre du travail forcé, de l’esclavage ou de pratiques comparables, ce n’est sans raison.

Quand la référence de présentation tient compte du fait de plus de 200 ans après qu’une révolte d’esclaves dans les Caraïbes eut déclenché un mouvement qui conduisit finalement à l’abolition de la traite négrière transatlantique, c’est sans détour qu’on parle d’Haïti.

Cette année, le Programme d’action spécial de l’OIT pour combattre le travail forcé commémore la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition le 23 août avec la publication d’une nouvelle série complète d’études de cas et de recommandations politiques sur le travail forcé et sur l’esclavage moderne dans le monde actuel. La Révolution Haïtienne avec tout ce qu’elle renferme, la réussite aussi de toute évidence, est finalement reconnue, même si elle n’est mentionnée directement. Mieux, elle est mise à contribution comme instrument pédagogique, pour offrir l’espoir à ceux sous oppression aujourd’hui encore. Non pas l’oppression politique, mais une oppression économique, en pure référence à cet instinct français du colonialisme barbare.

C’est un pas de géant au sein d’un important subsidiaire du système des Nations Unies.

Le livre en parle-t-il ouvertement d’Haïti, le programme d’action spécial de l’OIT font-ils référence plus précisément à ces faiseurs de Liberté ? Bill Clinton a-t-il pesé le sens de ses mots ? Les Haïtiens auront-ils saisi le poids des mots ? La France sera-t-elle appelé à porter réparation exemplaire pour décourager les prédateurs ?

Rendez-vous après le 23 août prochain. ISNB 978-92-2-122681-9, Int/20-08-09


http://reseauhem-archives.xyz/int_rep_haiti_faiseur_de_liberte.htm