Alberta Economic Forum le Premier Ministre Ed Stelmach Veut Convaincre

ALBERTA & STELMACH

  • ALBERTA ECONOMIC FORUM LE PREMIER MINISTRE ED STELMACH VEUT CONVAINCRE

Le premier ministre Ed Stelmach de l’Alberta se rend à Genève en compagnie d’un puissant panel de chefs d’entreprises. Parler intelligent à la suite des critiques internationales de National Geographic, sur les conditions écologiques de sa région pétrolifère, ça devient un impératif. Durable du point de vue écologique, haute technologie, transparence, biomédic, model d’énergie fiable, tel est le langage qui engage aussi dans la nouvelle voie américaine. Economie durable et écologie pour rebâtir et garantir l’avenir.

Un homme influent de Washington accompagne le premier ministre Stelmach, Paul Michael Wihbey, chairman chez GWEST. Rassuré, drôlement persuasif, quand il se lance dans sa démonstration on sent qu’il ne faut pas dire non. Il n’est pas le seul, Han Hua, un exécutif de WHOC, principal manager de CNCP-Alberta Petroleum assure un part du plan genevois de Stelmach. Ces démonstrations suivent celles de Murray Smith, un ancien ministre de l’énergie en Alberta. Le message Stelmach résonne : la province ne souffre pas de dette. Investir pour nous ne signifie pas de passer à la banque pour un emprunt. Alberta est RWAP, c’est à dire prêt à performer. Nous avons une économie diversifiée poursuit-il.

Quand Paul Michael Wihbey intervient c’est pour expliquer le rôle pivot de l’Alberta dans le nouvel ordre géopolitique de l’huile comme source d’énergie fiable. Investir dans un model d’énergie super puissant, transparent, durable, encadré de haute technologie, c’est une affaire orientée vers la Geneva investment. Ce que corrobore Han Hua qui définit lui même un autre axe stratégique : l’importance de la production de cette d’huile pour la Chine.

National Geographic aurait dit vrai, même si on tente de nuancer. Ce sont en réalité, les images qui surtout dérangeaient. C’est la réponse qui a été rendue à un journaliste de Réseau HEM International qui a demandé au PM Stelmach : suggèrez-vous à travers votre intervention, que National Geographic mentait ?

Ed Stelmach

Ed Stelmach est venu vendre une autre image de l’Alberta dit-il, il nie avoir établi des objectifs financiers en quête d’investissement à court terme. Il serait venu rassurer pour faciliter la tâche à ses commissaires financiers qui devront actionner le balancier à même les bureaux de toutes les grandes entreprises financières établies à Genève ou à Zurich. L’exercice consisterait-il à impliquer des investisseurs internationaux prestigieux dans l’économie albertaine, réaliser d’une part une contre offensive stratégique contre les effets potentiels provoqués par National Geographique. Logique et pragmatisme : acta non verba.

Et d’autre part, dans sa logique de partage, préserver les caisses albertaines de dépenses faisant appel au banqier, attirer ainsi des sièges sociaux internationaux, limiter les risques non seulement en cette période de fragilité économique mondiale, mais aussi prévoir un risque d’effondrement des prix de cette industrie, comme on le voit actuellement avec le Venezuela. Il sort en conséquence des arguments socio-environementaux majeurs : protection de l’eau, huile certifiée, sciences médicales éprouvées, haute technologie et milieu universitaire de haut niveau, élevage bovin protégé, etc. Tout ça en conformité avec les critères internationaux les plus exigeants.

Pourquoi l’Alberta ?

Ed Stelmach est-il donc venu défendre son Alberta contre un virus de National Geographic, ou, le plan était-il déjà tracé, avec la nuance d’une bousculade de l’agenda causée par cette image qui peut nuire. Nuire spécialement à Washington.

On prétend offrir l’accès à une information précise sans biais sur la profitabilité et la durabilité de la production de sables bitumineux. Voici les statistiques de Stelmach : l’Alberta détient le plus large audited réserve d’huile au monde – 179 billion barrils. Ce pourquoi l’Alberta sera un model gagnant basé sur la transparence. Il fait résonner encore : durable, securité, technologie d’avant-garde, valeur ajoutée, activitées diversifiées, dans ce nouvel ordre. Les acquis sont assis sur une base d’énergie riche, ce qui le pousse à dire que l’Alberta est en train de développer une économie compétitive pleinement diversifiée.

Quand Stelmach extrapole, la comparaison devient alors tendancieuse. Pourquoi avancer que l’Alberta produit 1.5 mbpd et produira 4 mbpd en 2016, autant que l’Iran, quand Paul Michael Wihbey de Washington, spécialiste géopolitique en ressources stratégiques est un invité ? Déplacer le problème N Geographic ailleurs, démontrer le potentiel réel de sa province, quand on pense à ce que font les Iraniens avec l’argent du pétrole ou, simple dérapage sans conséquence! Qu’est ce qui motive National Geographic ?


Ed Stelmach


Pourquoi participer ?

Le panel. Une sélection exceptionnelle de panélistes qui propose. Rencontrer les plus grands faiseurs de décision de l’Alberta tout aussi les participants clés venant d’autres pays.

Le programme dévoile une présence féminine impliquée dans la prévention des abus sexuels sur enfants, avec Little Warriors : Karyn Decore, présidente de Decore Hotels. Le dr. Kenneth Powels, président fondateur & Officier exécutif en chef de Titan Trading Analitics, impliqué dans le développement immobilier du futur et des chevaux de race. Kevin Giese de BioMS Medical Corp.

Paul Michael Wihbey de GWest, Washington : œil ouvert ou oreille tendue ?

Paul Michael Wihbey de GWEST, Tim Shipton, président de Alberta Enterprise Group, Stephen G. Snyder, président & CEO de TransAlta spécialisé en Carbon Capture & Storage, Michael Hagood de Energy & Environment S&T, Idaho National Laboratory, Christianne Carin, présidente & CEO de EarthRenew Organics Ltd, des personnages influents pour des auditions qui rassurent.

Dale Botting du Government de Saskatchewan en grand renfort pour démontrer la solidarité canadienne et de la région voisinne. Murray Smith ancien Ministre de l’Energie d’Alberta et membre du Bureau de Consultation en sécurité énergétique de TD Bank. Objectif : découvrir les opportunités fantastiques d’investissement en production de gaz et d’huile.

Brian Straub, président de Shell Canada, Don Thompson, chairman de Oil Sands Developers Group, Jean-Jacques Mosconi, Senior Vice-Président, Directeur de Stratégie de Total, Ian MacGregor Chairman of the Board de North West Upgrading, Rod Ruston, CEO de North American Energy Partners, Han Hua de CNPC China, George Gosbee, Chairman Tristone Capital, Quinn Holtby, président & CEO de Katch Kan Ltd, F. Bruce Graham de Calgary Economic Development, Ron Gilberton de Edmonton Economic Development, Cal Nichols de Alberta Enterprise et de Gasland Group, Bruno Muller de Caron Transportation System, Venence G. Côté de ZCL Composites Inc.

Ed Stelmach

Le coup n’est certainement pas sans relation avec le séisme National Geographic, même si la présence de Kevin Giese, président & CEO BioMS Medical Corp suggère un agenda préparé un peu plus tôt, bien avant même les titres du National Post : Biotech sector in crisis. Pour ce Canadien qui semble comprendre parfaitement le russe, même quand il ne parle pas le français canadien, il faut agir, et vite. Placé dans un contexte où Eurovision 2009 a programmé les dirigeants de plus de 500 chaînes de télévision européenne à Lucerne, avec leur staff, c’est un indice.

L’indice, cette petite phrase qui trahit « de plus, l’Alberta Economic Forum sera suivi par plusieurs médias internationaux prestigieux incluant CNBC ». Le premier ministre Ed Stelmach aura-t-il réussi conformément à ses critères ? La balle est déjà dans le camp de ses commissaires industriels. Eco/02*06-05-09

mission économique, campagne de charme ou tournée traditionnelle ?


représentant indonésien et un autre participant au forum. : recruteur ou investisseur ?

assemblée de broadcaster de Eurovision à Lucerne : 500 broadcasters réunis, mais le prestige de CNBC aurait pesé plus lourd dans la balance de Stelmach

Boris Engelson, journaliste