AMERICA OU LA DÉMOCRATISATION DE L’ESPOIR par Dan Albertini
L’Amérique lance un nouveau défi, un immense défi, à Cuba : parlons bien mais parlons mieux; à la Chine : qui dit mieux dans ce millénaire; et, à la Russie : faire beaucoup mieux qu’un nouveau rideau de fer. En bref, à tout le monde : le dialogue n’est pas fictif chez nous on se parle, économie éprouvée, scrutin éprouvant, société citoyenne, on connaît la récurrence mais la gérance aussi.
Tous les 4 ans c’est l’affrontement politique mais c’est l’Amérique qui gagne.
L’humain d’abord, ses droits, ses espoirs. Ses devoirs. L’Amérique vient de dire tout simplement, mais ouvertement, que les objectifs du nouveau millénaire sont atteignables. Si le reste du monde coopère complétons-nous. Mais avant tout il faut une réelle volonté pour franchir les obstacles, établir des ponts, abattre des murs érigés et ouvrir des portes fermées. Cela ne se fera par contre sans bousculer des caractères et irriter des conservateurs anxieux. Mais, plus fort que Durban2, cette élection vient de confirmer ce que nous disions bien avant les primaires : no more legacy.
Les Nations Unies pourront-elles suivre le rythme avec, des Nations comme Cuba la limace, la Chine tumultueuse et la Russie prédatrice, dans les rangs ? Ou, mieux, Israël et la Palestine les ennemis millénaristes ? Mais, encore pire, ce sont ces sociétés inégalitaires de l’Europe monarchiques qui classent les citoyens en : droits acquis et travailleurs écartés. Par exemple la couronne d’Angleterre.
Le défi américain est ainsi personnellement lancé à Ban Ki moon, l’ONU est convoquée dans son histoire. Si le Congo déchiré, la Géorgie occupée, le Tibet humilié, représentent des cris d’alarmes dans l’urgence, Haïti, le Kosovo, la Sierra Leone, sont des pistes d’espoir à améliorer, comme, Cuba, le Venezuela, la Colombie, sont des sphères qui appellent à une prévention. Une sérieuse prévention. Le Venezuela en particulier, qui, constitue une terre fertile pour l’introduction de problèmes russes dus à une incompréhension de l’économie libérale démocratisée et de la démocratie dans un monde moderne, mais offre un transfert rustique inacceptable.
La démocratisation de l’espoir fait bien au contraire appel à un dynamisme croissant et à une coordination intégrée misant sur le développement maximal dans un contexte de vie améliorée croissante, à court, moyen et long terme. En un mot l’accès. Nous croyons que l’humanité peut et doit rentrer dans un processus accéléré qui ne révoquera pas nécessairement tous les effets pervers, au contraire, toute position établie entraîne ou crée implicitement son antipode dans les philosophies humaines. Cependant, l’humanité peut-être mieux outillé pour intervenir intelligemment dans ses besoins. Besoins de développement. La croissance du facteur formation ne peut que libéraliser les esprits et le savoir collectif et individuel aussi. Ce qu’offre l’Amérique malgré certaines imperfections.
L’effet XXX de la connectivité et de l’hyper-connectivité le démontre amplement. L’économie peut s’ajuster aux besoins des hommes indépendants et libres. C’est là la démocratisation de l’espoir comme processus de paix et démarche intelligente.
C’est dans ce contexte que nous croyons que GM, Ford et Chrysler peuvent être sauvés en intégrant un plan d’urgence pour l’Afrique et une stratégie de commercialisation avec la Chine et les besoins de ses millions de paysans tenus à l’écart. Le crédit ne peut porter tout le fardeau d’une mauvaise administration quand le système fonctionne encore à ses dépens. Il faut innover et oser. Coopérer avec cette grande Afrique disponible, plus que le fait la Chine ambitieuse. Une diplomatie économique et rentable pour tous les partenaires. Rendre l’espoir. Int & Editor/05-11*10-12-08
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