ADQ: Bourque s’en va en guerre. Liberté oblige, on ne peut que commenter la décision de Pierre Bourque qui s’inscrit dans les rangs de l’ADQ de Dumont. C’est son droit entier. Étonnement oblige aussi, on se doit d’interroger ce que nous percevons comme une déviation vers la droite, de 90 degré. Le personnage avait toujours projeté une autre image et s’était fait des alliés. Il se réclamait d’un autre monde. Un monde plus réel et plus humaniste. Que peut donc faire un homme comme Bourque dans le monde de Dumont? Un monde perçu encore aujourd’hui, très artificiel. Nous avouons que nous ne comprenons pas encore. Un homme aussi charismatique pourra-t-il résister à la tentation, dans les couloirs d’un parti où le chef n’a aucune expérience dans la gestion d’un vrai parti, que dire d’un gouvernement. Pierre Bourque se trouve donc dans un parti où, faute de conviction, toutes les tendances sont admises, un véritable cocktail explosif en politique. Un parti qui se veut d’être jeune et différent mais qui fait appel à une certaine gérontocratie dite expérimentée. Le calque d’une époque et des vieilles méthodes dénoncées par Dumont lui-même. Une attitude incohérente.
photo archives: Bourque, l’homme des espaces verts.
Liberté d’opinion oblige, nous doutons fort de la pertinence de la période de réflexion de l’ancien maire de Montréal. Au profil de sa nouvelle ligne pensée, Bourque doit sillonner le Québec pour lui avouer son amour. Cela ressemble à un prélude pour une campagne de leadership au sein de l’ADQ de Dumont. Il y aurait autre chose aussi, l’ancien maire n’aurait jamais digéré sa défaite face au maire Tremblay. Un ministère des affaires municipales lui servirait pour une éventuelle revanche. Dans les deux cas, le Québec ne sortirait pas grandit de l’aventure et, nous pensons que Bourque s’en va en guerre tout simplement. (archives/06-02-03)